lundi 18 mai 2009

LES THÉORIES PSYCHOLOGIQUES SUR LA FISCALITÉ (Par Jöel Kalumba Nundo)

LES THÉORIES PSYCHOLOGIQUES SUR LA FISCALITÉ

L’étude sur la théorie socio-psychologique de l’impôt apparait donc comme une branche importante de la science fiscale. Elle a pour but d’analyser et d’expliquer les représentations et les comportements relatifs au fait fiscal, et aussi de rechercher les relations réelles entre l’impôt et les phénomènes socio-psychologiques.
La théorie psychologique de l’impôt est de nature à fournir des bases objectives à une politique fiscale qui s’efforcerait de créer chez les citoyens une meilleure compréhension du problème fiscal, d’obtenir leur plein consentement à l’impôt et d’améliorer les relations humaines entre les contribuables et les agents du fisc.

1. Psychologie du contribuable
La mentalité du contribuable dépend de son milieu social et professionnel, ainsi que des conditions d’assujettissement à l’impôt, le contribuable est dominé par un sentiment d’hostilité envers l’Etat ou les administrations financières, dès lors qu’ils assimilent le prélèvement fiscal a un sacrifice, voire une spoliation, il a trop souvent tendance à regarder l’agent du fisc comme un adversaire, sinon comme un ennemi.
Chez Les contribuables exerçant une profession indépendante, le sentiment sera l’inquiétude et la crainte à l’égard de l’administration fiscale et des agents. Sauf lorsqu’il aura pu établir de bons rapports humains sur le plan individuel avec les percepteurs ou les inspecteurs. A cet effet, dans la discussion, les percepteurs finissent par céder et acceptent de fixer des bases inferieurs à la réalité. Outre les procédés de minoration de se recettes et revenus, le contribuable ne respecte pas les délais et échéances, quand l’heure de vérification a sonné, il est en proie de panique. Il se précipite à son comptable a réparer ou a négocier. On trouve dans cette catégorie des contribuables fraudeurs et subtils.
Chez les « gros contribuables» des grandes entreprises, les relations sont généralement bonnes et ils commentent rarement la maladresse de se livrer a des fraudes caractérisées et a des révoltes personnelles.
Il est juste de relever aussi que, dans tous les cas, on rencontre des contribuables ont un sens élevé de leur devoir fiscal, et qui établissent avec l’administration fiscale, et qui établissent avec l’administration des relations d’une parfaite clarté.

2. Psychologie de l’agent du fisc
Les agents des régies financières sont particulièrement placés pour mesurer l’écart existant entre les normes politico-administratives et la réalité sociable. Le métier conduit au pessimisme et a la méfiance, la mauvaise foi, l’hypocrisie et le cynisme. En outre, se sentant impuissant devant la fraude fiscale, faute de moyens et d’un appui sérieux des pouvoirs publics, l’agent du fisc se lance dans les antivaleurs : la corruption, la perversité et l’imposition forfaitaire.

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